Présentation du musée Frédéric Dumas

L’association Musée Frédéric Dumas a été créée en 1974. Son but : conserver la mémoire de Frédéric Dumas et faire connaître sa contribution au développement du scaphandre autonome.

Frédéric Dumas (1913-1991) est un des pionniers de la plongée autonome. Avec Jacques-Yves Cousteau et Philippe Tailliez il composa le trio de pionniers de la plongée autonome désigné sous le nom des « Mousquemers ».

Au décès de Frédéric Dumas, le 26 juillet 1991, le souvenir de sa contribution à la naissance et au développement de la plongée autonome allait naturellement s’estomper. Si la conservation et la transmission de la mémoire des deux autres membres du trio était assurée, pour Frédéric Dumas, rien n’avait encore été pensé ni organisé. Cette évidence apparut à un groupe de Sanaryens et d’anciens plongeurs qui l’avaient très bien connu.

Sanary-sur-Mer, cité historique de la plongée autonome

Frédéric Dumas a passé la plus grande partie de sa vie à Sanary-sur-Mer. C’est là qu’il débute ses activités sous-marines (chasse sous-marine) et qu’il vécu pendant toute sa vie. Aux premières heures de la plongée sous-marine, Jacques-Yves Cousteau réside avec toute sa famille à Bandol puis à Sanary-sur-Mer. Des pionniers de l’industrie naissante de la plongée sous-marine ont créé leur entreprise à Sanary-sur-Mer dès la fin des années 40. Parmi eux, Paul Dubois qui vendra dans le monde entier sa « lunette squale » premier masque de plongée abouti. Georges Sérénon, une des chevilles ouvrières de « La Spirotechnique » première entreprise de conception, de fabrication et de diffusion de matériel de plongée.

Dans la salle Maurice Fargues, le musée présente les premiers équipements de chasse sous-marine et de plongée utilisés par Frédéric Dumas. Le musée présente également, le matériel de chasse sous-marine et de plongée autonome de la fin des années 1930 jusqu’aux années 60. Le musée expose quelques objets que Frédéric Dumas préleva sur des épaves antiques de Méditerranée.

Le logo comme le blason du Musée symbolisent la plongée record à – 62 m que Frédéric Dumas effectua le 15 octobre 1943 au large du port des Goudes à Marseille.

Ils sont inspirés d’une photo de Frédéric Dumas équipé du prototype du scaphandre autonome Cousteau-Gagnan. Il se tient sur une échelle fixée sur le bord d’une barque de pêche prêt à s’immerger.

La plongée de Frédéric Dumas du 15 octobre 1943 demeure comme le premier exploit réalisé avec le scaphandre Cousteau-Gagnan. C’est un évènement symbolique de l’histoire de la plongée autonome.

La première représentation graphique utilisée par le Musée Frédéric Dumas fut une illustration réalisée par Pierre Blanchard. Graphiste et plongeur émérite, Pierre est un membre fondateur du Musée. Cette illustration au fort pouvoir d’évocation de l’exploit de 1943 servira la communication du musée pendant 29 ans.

Le logotype actuel

2023 est l’année de la modernisation de l’image du musée. Philippe Frasca créé un nouveau logo résolument moderne. Designer industriel, graphiste, Philippe est impliqué de longue date dans l’industrie de la plongée et est très au fait de l’histoire de la plongée.

Philippe Frasca a également réalisé le blason et son blasonnement (descriptif du blason) du Musée Frédéric Dumas. Le blasonnement respecte les strictes règles de l’héraldique. Règles hermétiques pour le béotien cependant fondamentales pour la justesse de la définition du blason.

azur au chef d’argent ondé,
Chargé de trois mots d’azur rangés en pal « Musée Frédéric Dumas »,
A un buste de plongeur autonome, arraché et contourné,
Debout et appuyé sur un pal en barre à senestre,
Portant le scaphandre Cousteau-Gagnan et le masque « pneu-goggle », tous d’or.

En timbre, une tour d’argent ouverte, maçonnée de sable et garnie d’azur,
Sommée d’une croisette d’argent,
Accostée de deux palmes d’or, les tiges passées en sautoir.

Appendue, une médaille d’argent triangulaire à la pointe basse,
à une croix d’azur mouvante du champ, chargée du nombre 62 en pointe,
et accostée des nombres 19 et 43 en chef, respectivement à dextre et senestre,
une étoile pentagrammique d’or brochant sur le tout.